Société d'Histoire et d'Archéologie du Sedanais - S.H.A.S.
La Brèche de Sedan 13-14 mai 1940 / Maurice Colonel Roland
La Brèche de Sedan 13-14 mai 1940 : Essai d'une explication [texte imprimé] / Maurice Colonel Roland, Auteur . - Roland Remi, 2023 . - 300 pages : illustrations NB couverture ill ; 21 cm x 15 cm. ISBN : 979-10-415-1559-2 : 18 € Sedan. 13 / 14 mai 1940 " pourquoi on les a laissés passer "? C'est l'histoire de deux armées, l'une des troupes d'élite entraînée pendant des mois, qui avance de 150km en 2 jours roulant de nuit pleins phares dans la forêt des Ardennes dopée à la pervitine, l'autre une armée de réserve dont les chefs ont tergiversé dans la définition et l'édification d'une solide ligne de défense et dont l'unique contre-attaque de chars légers a mis 9h pour faire 20 kms sur une route nationale. Ce livre est l'étude fouillée d'un officier d'état major, lanceur d'alerte, présent à Sedan de septembre 1939 à janvier 1940 et qui a passé une dizaine d'années de sa retraite à analyser l'ensemble des manquements du commandement qui ont mis le soldat français et surtout le fantassin dans l'incapacité de pouvoir accomplir sa mission . « le 13 mai 1940, l’Armée française a subi la plus écrasante défaite de son histoire. Pourtant, il n’y a pas eu de bataille. Les 200 hommes des 147e, 295e et 331e RI, dispersés sur les six kilomètres de la ligne principale de résistance, placés dans des conditions telles qu’ils ne pouvaient pas faire usage efficace de leurs armes dans des blocs où ils avaient été enfermés, ont été incapables d’empêcher 3000 fantassins allemands du 19e corps blindé de conquérir la tête de pont qui devait leur ouvrir le passage de Saint Quentin jusqu’à Abbeville et Dunkerque….Par contre, il n’y a pas d’exemple dans les annales militaires d’une artillerie qui en pleine bataille ait abandonné ses canons sur le terrain alors que son infanterie continuait toujours de tenir sur les deux tiers de la ligne principale de résistance et au centre de la ligne d’arrêt. Il est vraisemblable qu’il y ait eu un phénomène de psychose collective à l’arrière dans les PC de Bulson et de Flaba. Cette psychose apparaît d’autant plus inexplicable que vers 18 heures, à part quelques tirailleries localisées il n’y avait aucune cause de panique, le bombardement aérien terminé. Langues : Français (fre)
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